L’huile d’olive est reconnue comme bonne pour la santé. Un vrai paradoxe pour un produit gras. Base du régime crétois, donné comme un exemple d’alimentation saine, elle est d’utilisation relativement récente en France, hors bassin méditerranéen. Selon un rapport de l’UE un Grec consomme en moyenne 24,5 litres d’huile d’olive par an, un Espagnol 12,62 litres, un Italien 12,30 litres et un Français 1,34 litre.
L’olivier, symbole de paix et du bassin méditerranéen
La culture de l’olivier remonte à 3000 ans avant J.C. au Proche-Orient. C’est en Grèce qu’elle a commencé à vraiment prendre son essor. Puis elle s’étend vers la Tunisie, l’Egypte, la Sicile, la Sardaigne et l’Italie, puis la Provence. Sous l’Empire Romain on la trouvera dans toutes les provinces du pourtour de la Méditerranée.
L’Europe compte près de 80% des 830 millions d’oliviers cultivés aujourd’hui dans le monde mais la répartition de cette culture y est assez inégale, question de climat mais aussi de culture.
Production d’huile d’olive par pays :
- Espagne 791 000 tonnes
- Italie 403 500 tonnes
- Grèce 473 000 tonnes
- Portugal 35 100 tonnes
- France 3 400 tonnes
Un des attraits de l’huile d’olive est de constituer un apport énergétique satisfaisant tout en ayant un effet bénéfique sur le cholestérol et un effet protecteur vis-à-vis des maladies cardio-vasculaires. Ses apports en vitamine E, antioxydant, constituent un autre atout.
Le principal constituant de l’huile d’olive est l’acide oléique, graisse mono-insaturée qui fait baisser le taux de Ldl-cholestérol, qualifié de «mauvais» mais, contrairement aux huiles de soja, colza, noix et germe de blé, elle est quasiment dépourvue des deux acides gras essentiels (acide linoléique ou oméga 6, acide alpha-linolénique ou oméga 3), qui protègent le cœur et les vaisseaux sanguins.
S’il faut reconnaître à l’huile d’olive beaucoup de charme et de variété dans ses goûts, il est quand même essentiel de varier les huiles à l’exception de l’huile d’arachide et de l’huile de palme.
Au final soulignons que l’huile d’olive n’était qu’un constituant du régime crétois qui se résume en quatre points :
- abondance d’aliments d’origine végétale : pain, pâtes, légumes, salade, fruits…
- principale source de matières grasses : l’huile d’olive,
- quantités faibles à modérées de : poisson, volaille, oeufs, produits laitiers,
- quantités modérées de vin.
A noter que, contrairement aux idées reçues, l’huile d’olive supporte la cuisson, notamment la friture, jusqu’à une température de 210°.